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Feel Good #6/20

 
Juin : déconfinement acquis : l'air reprend tout son espace 
(mais toujours avec des mesures de distanciation).
Voici 4 de ces bons moments, rien que pour soi ou de retrouvailles : 

1/ Voyages en Amazonie et Mongolie avec la découverte de Corine Sombrun,
 autrice française, ethno musicienne et spécialiste du chamanisme mongol.

 
Si ses livres autobiographiques, style "journal à la Bridget Jones"  relatent son destin 
à découvrir le chamanisme et nous emportent avec plaisir dans des contrées lointaines, 
c'est surtout ce qu'elle en tirera et fera de sa vie qui me fascine, 
participant en tant que sujet et coauteure de recherches scientifiques 
 dans le but de comprendre les mécanismes cérébraux liés aux états de transe
et leurs (futurs) impacts et emplois médicaux.

Ps: Par contre, je n'ai pas aimé le film la concernant avec Cécile de France dans son rôle
survol résumé  trop léger et adapté de ses livres.

*
2/ Ô Fortuna de Carl Orff, tout le monde connaît, même sans le savoir, 
l'ouverture ou le final étant repris souvent à des fins publicitaires.


Mais, nous avons découvert la magistrale version menée de main de maître par 
 nous scotchant et accompagnant durant tout ce mois.
Nullement à caractère religieux, ces poèmes chantés sont profanes, 
traitant de la fluctuation constante de la fortune et de la richesse,
 la nature éphémère de la vie, la joie apportée par le retour du printemps,
 les plaisirs de l'alcool, de la chair, du jeu et de la luxure.
Ode épicurienne où les dernières cantates (à partir de la 51ème minute & 20 secondes)
nous mettent en joie mais, quand arrive Dulcissime,  (partir de la 56ème minute)
avec les notes cristallines de Kathleen Battle qui 
fissurant au plus profond de nous notre carapace,
pour accueillir le morceau suivant Blanziflor et Helena : Ave formosissima 
(à mettre volume à fond pour vibrer au son des percussions)
pour finir où l'on a commencé Ô Fortuna :
on ne peut rester insensible à cette vibrante prestation!

*
3/ 1er cinéma : enfin!
Partage entre amis d'une virée ciné, avec ce très bon film :


Paris, juin 1940. 
Le couple de Gaulle est confronté à l’effondrement militaire et politique de la France. 
Charles de Gaulle rejoint Londres pour tenter de poursuivre la lutte tandis que sa femme, 
se retrouve avec ses trois enfants sur la route de l’exode, 
cherchant à échapper à l’avancée allemande.
Lutte, persévérance, convictions; humanité, sens de la patrie, sens de la famille 
mais surtout beaucoup d'amour 
sont la trame de ce couple que l'on découvre dans ce beau film. 
Une jolie découverte!

*
4/ 1er apéro : enfin, face à la mer, au  bar du "The Newport"


Vive l'été!

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